Une fois de plus, si l’on en croit les prévisions qu’a publiées le mardi 30 octobre le Fonds monétaire international (FMI) pour les 23 pays du Maghreb et du Moyen-Orient, la cassure est franche entre les pays exportateurs de pétrole et les pays qui l’importent. Même si leur point commun est que le pire est passé.
Pour les premiers (87 millions d’habitants), la croissance continue d’être médiocre, car les prix du pétrole demeurent bas et erratiques. Leur croissance moyenne atteindrait 1,7% en 2017 et 3% en 2018. En queue de peloton, figurent le Yémen en guerre et en récession (-2% et – peut-être – +8%), le Koweït (-2,1% et +4,1%), Oman (0% et 3,7%), l’Arabie saoudite (+0,1% et 1,1%), les Émirats arabes unis (+1,3% et +3,4%) et l’Algérie (+1,5% et +0,8%).